L'approche holistique consiste à traiter l’être humain dans sa globalité, considérant l’être comme un tout, relié à l’univers dont il fait partie soit par définition comme vous avez peut-être déjà pu le lire, TOUT est UN.
La médecine holistique prend donc en compte toute les dimensions de l’être humain soit le plan physique, mais également au niveau mental, émotionnel et spirituel.
La guérison holistique va donc prendre en compte :
- le corps physique et ses besoins pour fonctionner,
- l’âme et toutes ses préoccupations de cheminement,
- l’esprit et son aspiration à avancer vers La Lumière,
Pourquoi vouloir guérir d'une façon holistique ?
Car la maladie, en se déclarant, est porteuse d’un ou plusieurs messages. Elle est le signal, le cri d’alarme de votre corps que l’équilibre est rompu et qu’il doit être rétabli pour que l’harmonie puisse être restaurée… Cette approche holistique de la personne n’est guère prise en compte par la médecine occidentale moderne car celle-ci considère la maladie qui nous affecte, et en particulier l’organe ou la partie du corps touchée alors que la médecine holistique s’intéresse avant tout à l’être que nous sommes dans sa globalité. La première s’attache à éliminer les symptômes, la deuxième recherche les causes de la maladie. Dans cette démarche diamétralement différente, la médecine moderne nous considère comme des patients, par conséquent passifs (les deux mots ont la même origine latine patere, qui signifie subir, souffrir). Le médecin établit un diagnostic, délivre une ordonnance, prescrit un traitement… Cette vision mécaniste repose sur l’idée que la « machine » qu’est le corps humain s’est enrayée, et que la réparer nécessite une intervention extérieure, avec la chirurgie ou les médicaments. Elle ne sollicite aucune participation active du malade, et ne cherche pas à stimuler ses capacités naturelles de guérison.
Repensez à la dernière fois où vous êtes tombés malade, vous verrez si vous analysez cette situation que cette maladie c’est déclenchée suite à une ou des situations de la vie non « réglées ». C’est comme si notre inconscient cherche à nous avertir et nous protègent de danger que la vie peut mettre sur notre route…
Il en est de même avec les maladies graves avec généralement de multiples causes profondes peuvent être mises en évidences. Celles-ci arrivent après avoir les multiples alertes précédentes décrites précédemment que nous n’avons pas « écoutés » ou « entendu ».
Nous pouvons donc en complément de la médecine traditionnelle, ses analyses, ses bilans accompagner, aller guérir les causes profondes de ses dérèglements ou maladies en engageant le processus d’une guérison holistique ou faire un accompagnement pour les plus graves si elles ne peuvent plus être guérie car le but d’une guérison holistique n’est pas de nous changer mais de nous aider à redevenir qui nous sommes réellement !
En choisissant la guérison holistique, nous devenons acteur ou l'actrice de notre vie !
Pour apprendre à nous guérir, nous devons donc changer de rôle. Nous devons adopter une attitude dynamique et participer activement à notre guérison et devenir ainsi l’initiateur du processus qui nous fera recouvrer la santé en utilisant notre pouvoir de guérison. Cette attitude nécessite inévitablement des changements qui peuvent radicaux dans notre manière de vivre, nos choix, nos pensées, nos comportements, nos actes quotidiens sans pour autant nous couper des moyens que mets à notre disposition la médecine généraliste.
C’est ainsi qu’en reprenant son destin en main, en faisant attention aux signes des maladies, des situations les plus anodines, à nos pensées, à notre mode de vie car tout a un sens, une explication dans ce monde que nous pouvons nous diriger vers une guérison holistique car c’est une attitude sincère et un réel courage que de le faire et d’avoir la lucidité de reconnaître que nous sommes le premier responsable de tous nos maux passés, présents et futur. Cette vision est aux antipodes de ce que pense la plupart du monde car nous considérons que la maladie nous « tombe dessus », sans raison apparente. Nous cherchons alors de l’aide à l’extérieur pour nous délivrer de la maladie, nous en « débarrasser ». Nous adoptons une attitude passive en plaçant nos espoirs de guérison entre leurs mains. Et nous considérons la maladie comme notre ennemie.
Alors j’espère que cet article vous donnera l’envie de pousser cette porte et opportunité que l’Univers nous offre de guérir, de nous soulager de nos maux présents ou passés en utilisant la guérison holistique, d’être en harmonie avec soi-même ou tout simplement de se diriger sans peurs, sans angoisses vers son futur en vivant à l’instant présent et profitant de la vie.
Un médecin intuitif partage avec nous sa vision unique de la raison pour laquelle les gens ne guérissent pas. Il a longtemps pensé que tout le monde voulait et pouvait être guéri. Mais il a fini par se rendre compte que la ''guérison était très désagréable pour l'égo!''.
Les obstacles à la guérison comprennent le fait d'abandonner de vivre dans le passé, de cesser d'être une victime, et la peur du changement. Diriger notre pensée et notre énergie sur notre passé se fait au détriment de nos cellules et de nos organes qui ont besoin d'énergie pour fonctionner et guérir.
La guérison exige de vivre dans l'instant présent et de récupérer l'énergie piégée dans nos traumatismes et dans nos blessures. Ce médecin dit que la seule raison de nourrir et de garder le passé vivant, c'est l'amertume de ce qui s'est passé. Refuser de pardonner à un évènement ou à une personne du passé produit des fuites énergétiques. Le Pardon guérit les fuites et n'a rien à voir avec le fait de ne pas responsabiliser les autres des blessures qu'ils nous ont ainsi causées.
Il y a plus à voir avec la liberté de la personne qui se perçoit comme une victime.
Quand nous arrivons à voir un événement douloureux de notre vie comme un message ou un défi plutôt que comme une trahison personnelle, l'énergie de vie liée à cet évènement reflue vers les circuits énergétiques de notre corps physique.
Les gens ne guérissent pas parce que qu'ils ne se sont pas libérés de l'illusion d'être une victime. Trop souvent, les gens obtiennent du pouvoir sur les autres grâce à leurs blessures parce qu'ils ont trouvé que ça leur apportait du soutien. Les blessures deviennent alors un moyen de manipuler et de contrôler les autres.
La guérison exige souvent des changements de mode de vie, d'environnement et de relations. Le changement peut être effrayant!
Il est facile de rester dans un circuit d'attente, en affirmant que l'on ne sait pas quoi faire, alors que c'est rarement vrai. En fait, lorsque nous restons dans un circuit d'attente et que nous savons exactement ce qu'il faut faire, c'est que nous sommes terrifiés par le fait d'agir en conséquence...
Le changement est effrayant, et le temps d'attente donne un sentiment de sécurité, alors que la seule façon d'acquérir véritablement ce sentiment de sécurité est d'entrer dans un tourbillon de changements et de se sentir vivant à nouveau.
La guérison nécessite une action. Manger, faire de l'exercice quotidiennement, prendre le bon médicament ou tout autre choix produisent des changements sains dans le corps physique.
Relâcher le passé, laisser tomber les emplois stressants ou les relations inappropriées sont des actions qui libèrent l'énergie du corps. Et ce qui améliore l'une améliore l'autre car la puissance physique et l'énergie sont intimement liées.
Extrait du livre ''mettre en pratique le pouvoir du moment présent" d'Eckart
Tolle
" La douleur et la souffrance sont inévitables tant et aussi longtemps que vous êtes identifié à votre mental, c'est à dire inconscient spirituellement parlant. Je fais ici surtout référence à la souffrance émotionnelle, qui est la principale cause de la souffrance et des maladies corporelles. Le ressentiment, la haine, l'apitoiement sur soi, la culpabilité, la colère, la dépression, la jalousie, ou même la plus petite irritation sont sans exception des formes de souffrance. Et tout plaisir ou toute exaltation émotionnelle comportent en eux le germe de la souffrance, leur inséparable opposé, qui se manifestera à un moment donné. N'importe qui ayant déjà appris de la drogue pour ''décoller" sait très bien que le ''planage'' se traduit forcément par un "atterrissage", que le plaisir transforme d'une manière ou d'une autre en souffrance. Beaucoup de personne savent aussi d'expérience avec qu'elle facilité et rapidité une relation intime peut devenir une source de souffrance après avoir été une source de plaisir. Si on considère ces polarités négatives et positives en fonction d'une perspective supérieure, on constate qu'elles sont les deux faces d'une seule et même pièce, qu'elles appartiennent toutes deux à la souffrance sous-jacente à l'état de conscience à l'état de conscience dit de l'égo, à l'identification au mental, et que cette souffrance est indissociable de cet état.
Il existe deux types de souffrance : celle que vous créez maintenant et la souffrance de votre passé qui continue de vivre à l'identification au mental, et que cette souffrance est indissociable de cet état. Maintenant, voyons les explications pour cesser d'en créer dans l'instant présent et comment dissoudre celle issue du passé.
La plus grande partie de la souffrance humaine est inutile. On se l'inflige à soi-même aussi longtemps que, à son insu, on laisse le mental prendre le contrôle de sa vie. La souffrance que vous créez dans le présent est toujours une forme de non-acceptation, de résistance inconsciente à ce qui est. Sur le plan de la pensée, la résistance est une forme de jugement. Sur le plan émotionnel, c'est une forme de négativité. L'intensité de la souffrance dépend du degré de résistance au moment présent, et celle-ci, en retour, dépend du degré d'identification au mental. Le mental cherche toujours à nier le moment présent et à s'en échapper. Autrement dit, plus on est identifié à son mental, plus on souffre !
Ou d'une manière positive : Plus on est à même de respecter et d'accepter le moment présent, plus on est libre de la douleur, de la souffrance et du mental.
Tant que vous êtes incapables d'accéder au pouvoir de l'instant présent, chaque souffrance émotionnelle que vous éprouvez laisse derrière elle un résidu. Celui-ci fusionne avec la douleur du passé, qui était déjà là, et se loge dans le mental et dans votre corps. Bien sûr, cette souffrance comprend celle que vous avez éprouvée enfant, causée par l'inconscience du monde dans lequel vous êtes né.
Cette souffrance accumulée est un champ d'énergie négative qui habite votre corps et votre mental. Si vous la considérez comme une entité invisible à part entière, vous n'êtes pas loin de la vérité. Il s'agit du corps de souffrance émotionnel. Il y a deux modes d'être : latent et actif. Un corps de souffrance peut être latent 90% du temps. Chez une personne profondément malheureuse, il peut être actif tout le temps. Certaines personnes vivent presque entièrement dans leur corps de souffrance, tandis que d'autres ne le ressentent que dans certaines situations rappelant une perte ou un abandon survenus dans le passé, au moment d'une blessure physique ou émotionnelle. N'importe quoi peut servir de déclencheur, surtout ce qui fait écho à un scénario douloureux de votre passé. Lorsque le corps de souffrance est prêt à sortir de son état latent, une simple pensée ou remarque innocente d'un proche peuvent l'activer.
Le corps de souffrance ne désire pas que vous l'observiez directement parce qu'ainsi vous le voyez tel qu'il est ou que vous êtes ! En fait, dès que vous ressentez son champ énergétique et que vous lui accordez votre attention, l'identification est rompue. Et une dimension supérieure de la conscience entre en jeu. Vous êtes dorénavant le témoin du corps de souffrance. Cela signifie qu'il ne peut plus vous utiliser en se faisant passer pour vous et qu'il ne peut plus se régénérer à travers vous. Vous avez découvert votre propre force intérieure. Vous avez accédé au pouvoir de l'instant présent.
Plusieurs corps de souffrance sont exécrables mais relativement inoffensifs, comme c'est le cas chez un enfant qui ne cesse de se plaindre. D'autres sont des monstres vicieux et destructeurs, de véritables démons. Certains sont physiquement violents, alors que beaucoup d'autre le sont sur le plan émotionnel. Ils peuvent attaquer les membres de leur entourage ou leurs proches, tandis que d'autres préfèrent assaillir leur hôte, c'est à dire vous-même. Les pensées et les sentiments que vous entretenez à l'égard de votre vie deviennent alors profondément négatifs et autodestructeurs. C'est ainsi que les maladies et accidents sont souvent générés. Certains corps de souffrance mènent leur hôte au suicide.
Remarquez donc tout signe de morosité, peu importe la forme qu'elle peut prendre. Ceci peut annoncer le réveil du corps de souffrance, celui-ci pouvant se manifester sous forme d'irritation, d'impatience, d'humeur sombre, d'un désir de blesser, de colère, de fureur, de dépression, d'un besoin de mélodrame dans vos relations, et ainsi de suite. Saisissez-le au vol dès qu'il sort de son état latent.
Le corps de souffrance veut survivre, tout comme n'importe qu'elle autre entité qui existe, et ne peut y arriver que s'il vous amène à vous identifier inconsciemment à lui. Il peut alors s'imposer, s'emparer de vous, ''devenir vous'' et vivre par vous. Il a besoin de vous pour se ''nourrir'' énergétiquement. En fait, il puisera à même toute expérience entrant en résonance avec sa propre énergie, tout ce qui crée davantage de douleur sous quelque forme que ce soit : la colère, un penchant destructeur, la haine, un climat de crise émotionnelle, la violence et même la maladie. Ainsi lorsqu'il vous aura envahi, le corps de souffrance ne peut soutenir qu'elle-même. Elle ne peut se nourrir de la joie, qu'elle trouve vraiment indigeste. Lorsque le corps de souffrance s'empare de vous, vous en redemandez ! Soit vous êtes la victime, soit le bourreau. Vous voulez infliger de la souffrance ou vous voulez en subir, ou bien les deux. Il n'y a pas grande différence. Vous n'êtes pas conscient bien évidemment mais vous soutenez avec véhémence que vous ne voulez pas de cette souffrance. Mais si vous regarder attentivement, vous découvrez que votre façon de penser et votre comportement font en sorte d'entretenir la souffrance, la vôtre et celle des autres. Si vous en étiez vraiment conscient, le scénario disparaîtrait de lui-même, car c'est de la folie pure que de vouloir souffrir d'avantage et personne ne peut être conscient et fou en même temps.
En fait, le corps de souffrance, qui est l'ombre de l'égo, craint la lumière de votre conscience. Il a peur d'être dévoilé. Sa survie dépend de votre identification inconsciente à celui et de votre peur d'affronter la douleur qui vit en vous. Mais si vous ne vous mesurez pas à elle, si vous ne lui accordez pas la lumière de votre conscience, vous serez obligé de la revivre sans arrêt. Le corps de souffrance peut vous sembler un dangereux monstre que vous ne pouvez supporter de regarder, mais je vous assure que c'est un fantôme minable qui ne fait pas le poids face au pouvoir de votre présence.
Lorsque vous commencerez à vous dé identifier et à devenir l'observateur, le corps de
souffrance continuera de fonctionner un certain temps et tentera de vous amener, par la ruse, à vous identifier de nouveau à lui. Même si la non-identification ne l'énergise plus, il gardera un
certain élan, comme la roue de la bicyclette continue de tourner même si vous ne pédalez plus. A ce stade, il peut également créer des maux et des douleurs physiques dans diverses parties du
corps, mais ceux-ci ne dureront pas.
Restez présent, restez conscient. Soyez en permanence le vigilant gardien de votre espace intérieur. Il vous faut être suffisamment présent pour pouvoir observer directement le corps de
souffrance et sentir son énergie. Ainsi, il ne peut plus contrôler votre pensée
Dès que votre pensée se met au diapason du champ énergétique de votre corps de souffrance, vous y êtes identifié et vous le nourrissez à nouveau de vos pensées. Par exemple, si la colère en est la vibration énergétique prédominante et que vous avez des pensées de colère, que vous ruminez ce que quelqu'un vous a fait ou ce que vous allez lui faire, vous voilà devenu inconscient et le corps de souffrance est dorénavant ''vous même''. La colère cache toujours de la souffrance.
Lorsqu'une humeur sombre vous vient et que vous amorcez un scénario mental négatif en vous disant combien votre vie est
affreuse, votre pensée s'est mise au diapason de ce corps et vous êtes alors inconscient et ouvert à ses attaques. Le mot ''inconscient'', tel que je l'entends ici, veut dire être identifié à un
scénario mental ou émotionnel. Il implique une absence complète de l'observateur.
Concentrez votre attention sur le sentiment qui vous habite. Sachez qu'il s'agit du
corps de souffrance. Acceptez le fait qu'il soit là. N'y pensez pas. Ne transformez pas le sentiment en pensée. Ne le jugez pas. Ne l'analysez pas. Ne vous identifiez pas à lui. Restez présent et
continuez d'être le témoin de ce qui se passe en vous. Devenez conscient non seulement de la souffrance émotionnelle, mais aussi de "celui qui observe", de l'observateur silencieux. Voici
ce qu'est le pouvoir de l'instant présent, le pouvoir de votre propre présence consciente. Ensuite, voyez ce qui se passe.
Le processus que je viens de décrire est profondément puissant mais simple. On pourrait l'enseigner à un enfant, et espérons qu'un jour ce sera l'une des premières choses que les enfants apprendront à l'école. Lorsque vous aurez compris le principe fondamental de la présence, entant qu'observateur, de ce qui se passe en vous et que vous le compreniez par l'expérience. Vous aurez alors à votre disposition, le plus puissant des outils de transformation.
Ne nions pas le fait que vous rencontrerez peut-être une très grande résistance intérieure à vous dé identifier de votre souffrance. Ce sera particulièrement le cas si vous avez vécu étroitement lié à votre corps de souffrance la plus grande partie de votre vie et que le sens de votre identité personnelle y est totalement ou partiellement investi. Cela signifie que vous avez fait de votre corps de souffrance un moi malheureux et que vous croyez être cette fiction créée par votre mental. Dans ce cas, la peur inconsciente de perdre votre identité entraînera une forte résistance à toute dé identification. Autrement dit, vous préféreriez souffrir, c'est à dire être dans le corps de souffrance, plutôt que de faire un saut dans l'inconnu et risquer de perdre ce moi malheureux mais familier.
Vous seul(e) pouvez le faire. Personne ne peut y arriver à votre place. Mais vous avez la chance de trouver quelqu'un d'intensément conscient, si vous pouvez vous joindre à cette personne dans l'état de présence, cela pourra accélérer les choses. Ainsi votre propre lumière s'intensifiera rapidement. Lorsqu'une bûche qui commence à peine à brûler est placée juste à côté d'une autre qui flambe ardemment et qu'au bout d'un certain temps elles sont séparées, la première chauffera avec beaucoup plus d'ardeur qu'au début. Après tout, il s'agit du même feu. Jouer le rôle du feu, c'est l'une des fonctions du maître spirituel. Certains thérapeutes peuvent également remplir cette fonction, pourvu qu'ils aient dépassé le plan mental et qu'ils soient à même de créer et soutenir un immense état de présence pendant qu'ils s'occupent de vous.
La première chose à ne pas oublier est la suivante :
Tant et aussi longtemps que vous vous créerez une identité quelconque à partir de la souffrance, il vous sera impossible de vous en libérer.
Tant et aussi longtemps que le sens de l'identité sera investi dans la souffrance émotionnelle, vous sabotez inconsciemment toute tentative faite de guérir cette souffrance ou y résisterez d'une manière quelconque. Pourquoi ? Tout simplement parce que vous voulez rester intact et que la souffrance est fondamentalement devenue une partie de vous. Il s'agit là d'un processus inconscient, et la seule façon de le dépasser est de le rendre conscient.
Réaliser soudainement que vous êtes ou avez été attaché à votre souffrance peut-être
la cause d'un grand choc. Mais dès l'instant où cette prise de conscience a lieu, l'attachement est rompu.
L'inconscience le crée, la conscience le métamorphose. Saint Paul a exprimé ce principe universel de façon magnifique : "On peut tout dévoiler en l'exposant à la lumière, et tout ce qui est ainsi exposé devient lui-même lumière." Tout comme vous ne pouvez-vous battre contre l'obscurité, vous ne pouvez non plus vous battre contre le corps de souffrance. Créerait un conflit intérieur et, par conséquent, davantage de souffrance. Il suffit de l'observer et cela suppose l'accepter comme une partie de ce qui est ce moment. »
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